Description
Résumé :
Billy a sorti quelque chose de la poche de son manteau. C’était enveloppé dans une serviette en papier du restaurant chinois. Lentement, il l’a dépliée : la bouche du garçon est restée ouverte tout le temps. “Et voilà !” a clamé Billy. Un beignet à la banane largement entamé reposait au milieu de la serviette. “Je me le gardais pour le petit-déjeuner, mais je veux bien t’en laisser un peu”. J’ai eu envie de sourire, tellement Billy se montrait gentil et drôle avec Max alors qu’il ne le connaissait pas du tout. C’était la première fois que j’avais envie de sourire depuis le jour où il avait fait semblant d’être mon grand-père. Skip est un adolescent solitaire et artiste. Ballotté d’une famille d’accueil à une autre, il fugue dans la rue jusqu’à ce que Billy, un vieux SDF, l’accepte à ses côtés. Mais la guerre éclate : lorsque la ville est bombardée, Skip et Billy tombent sur Max, un petit garçon désemparé, seul dans les décombres. Tous trois se réfugient alors dans un parc d’attractions abandonné. La survie, faite de débrouillardise et de jeux, s’organise. Et Skip se sent de plus en plus responsable de Billy et de Max. Vient le jour où paraît Tia, ballerine d’à peine quinze ans, avec son nourrisson dans les bras. Comment sera-t-elle accueillie par cette famille insolite ? Et comment pourront-ils, tous ensemble, affronter des lendemains aussi incertains ?
Biographie:
Glenda Millard a écrit des livres d’images, des nouvelles et des romans pour enfants et jeunes adultes. Elle a commencé à penser au personnage principal de ce livre après avoir remarqué le titre “Tribus urbaines” dans un journal : elle se demandait à quoi ressemblait la vie pour un jeune garçon sans abri, en compagnie d’individus jetés ensemble par des circonstances échappant à leur contrôle. Glenda Millard est fascinée par la manière dont le hasard intervient dans nos vies. “Alors que j’avais quitté l’école depuis presque quarante ans, dit-elle, j’ai découvert qu’un de mes professeurs de lycée avait restauré un manège. Comme j’avais toujours adoré les manèges, cela m’a intriguée et j’ai passé une magnifique journée avec mon ancien professeur, à tout apprendre sur le travail minutieux qu’il faut fournir pour les restaurer. Par la suite, je me suis rendue à Geelong et j’ai fait un tour sur ce manège. Plus tard, par une journée grise et humide de juin, je suis allée à St Kilda et je suis montée sur le manège du Luna Park. J’ai écrit un texte sur un cheval de manège, qui sera bientôt publié sous forme d’album illustré. Et lorsque j’ai entrepris d’écrire Une tribu dans la nuit, le souvenir de mon tour de manège par cette journée brumeuse de juin m’est revenu et m’a semblé former un cadre parfait pour mon roman. En situant une grande partie de l’histoire dans une fête foraine, j’espérais juxtaposer le lieu et les événements qui s’y déroulaient. Si la toile de fond de ce récit est la guerre, mon intention était de capter la nature indomptable de l’espoir, même dans les situations les plus désespérées”. Glenda Millard vit dans la région des Goldfields, dans l’Etat de Victoria. Plusieurs de ses romans et albums ont reçu de prestigieux prix littéraires en Australie.
Avis
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