Description
Résumé :
Sept essais critiques qui tentent d’évaluer ou de réévaluer un sujet, d’aller les yeux ouverts, comme naguère l’Hadrien des Mémoires, aussi loin que cet examen nous mène. Une étude sur l’Histoire Auguste, ce recueil de chroniques violemment partiales, parfois scandaleuses, qui est néanmoins l’une de nos sources les plus importantes pour l’histoire de la Rome de la décadence. Deux essais écrits, dirait-on, en marge de L’oeuvre au Noir, l’un consacré aux Tragiques d’Agrippa d’Aubigné, et, plus encore peut-être, par-delà ce sombre grand poète à l’intolérance et à la cruauté sous leurs aspects du XVIe siècle; l’autre évoquant la vie agitée et instable des habitants successifs de Chenonceaux, jouets, comme nous tous, des pouvoirs conjugués de la politique et de l’argent sans cesse présents dans ce poétique décor. Une étude sur Les Prisons imaginaires de Piranèse, l’une des oeuvres les plus secrètes que nous ait léguées le XVIIIe siècle, analyse les motivations formelles et psychologiques de ces extraordinaires architectures.
Viennent ensuite trois grands noms de la littérature moderne : Selma Lagerlöf, conteuse épique de la Suède du XIXe siècle; l’énigmatique poète Constantin Cavafy, obsédé par son propre passé amoureux et par le passé alexandrin et byzantin de sa race; Thomas Mann et les rapports complexes de l’auteur de La Montagne magique et du Docteur Faustus avec la vieille et savante tradition des hermétistes et des alchimistes, qui préconisèrent la connaissance du monde sous les espèces de l’intériorité.
Le titre du livre indique le souci de n’aborder les grandes oeuvres et les grands moments du passé que sans idée préconçue, aboutissant ainsi, qu’on le veuille ou non, à une méditation sur le présent et l’avenir immédiat, regardés, eux aussi, les yeux ouverts.
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