Keiji Tome 11 – Keiichirô Ryû – Casterman –

Description

Résumé :
Tandis que Keiji coule des jours paisibles en buvant du saké en compagnie de jolies filles, un singulier jeune homme fait son apparition. Il s’agit de Sanada Yukimura, du puissant clan Sanada, qui est littéralement tombé sous le charme de Matsukazé au point de vouloir en faire sa monture! Ça sent le roussi! Pendant ce temps, les Hôjô commencent à comprendre l’ampleur de la puissance militaire du régent, mais il est trop tard: ce dernier a réuni tous les puissants seigneurs pour leur attribuer un rôle précis dans la grande bataille qui se prépare! Bien entendu, Keiji se met en route pour la guerre mais à la demande de son nouveau camarade, ils font une halte pour aller chercher Sarutobi Sasuké, un guerrier à qui Yukimura a fait une promesse… Une grande bataille se prépare et ce n’est pas pour déplaire à Keiji qui commençait à s’ennuyer ! Encore un volume passionnant où l’on découvre qu’en temps de guerre, les femmes jouaient un rôle essentiel mais aussi comment les seigneurs de l’époque se préparaient pour un affrontement d’une telle envergure.

Critique:
On se retrouve avec entre les mains, un volume de Keiji qui nous montre ce dernier, mais également tout le Japon à la croisée des chemins…la plus grande bataille que le Japon ait connu se prépare, tous les seigneurs reconnaissent l’enjeu et tous veulent tirer leur épingle du jeu. C’est dans ce contexte que Keiji rencontre le jeune Sanada Yukimura, personnage clé de l’histoire du Japon, et cette rencontre va ensuite en entraîner d’autres…
Plus que jamais ce titre s’ancre dans l’Histoire, celle avec un grand « H », et bien entendu, cela reste avec la touche des auteurs, tout est fait dans l’exagération, il n’empêche que c’est vraiment passionnant de voir tous ses personnages célèbres (ils le sont d’autant plus au Japon bien entendu) interagirent dans un manga tel que celui ci !
Dans ce volume, pas d’action pour autant, les pions se mettent en place, le décor se plante, mais qu’importe, cela reste tout aussi intéressant, les lecteurs occidentaux que nous sommes, découvrent donc une version très spécial de l’Histoire Japonaise, mais cela passe à merveille.