Description
Paris, Berlin, Moscou étaient contre. Certains avaient posé leur veto, Paul faisait » da-da « . Dans ce conflit, comme dans cette maison, les mots ne servaient plus à grand-chose. Seul Paul semblait indifférent à cette lourde attente. Du haut de deux joues magnifiques, il tendait ses bras ronds et nus au Printemps. Aux extrémités des branches luisaient des bourgeons à carapaces vertes comme les chars. Il commença à faire très chaud. Même divisés, les continents se rapprochaient peu à peu du soleil. En silence. Quelque chose allait nous tomber dessus. Quelque part entre les branches noires de l’hiver, la mort nous fixait. Le Printemps allait pouvoir commencer. Paul, neuf mois, un Chat, la Guerre, ses images, et le Printemps : voici les seuls personnages. Entre eux, une relation fusionnelle dans un silence absolu. Pas un humain qui ne vaille la peine hormis les cadavres de la Guerre. Pas une parole, pas un son hormis celui des bourgeons et des bombes. Qui éclatent.
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