Journal Du Christianisme – Hélène Renard – Éditions le félin –

Description

Ce livre propose un parcours, celui du christianisme. De la naissance du Christ au jubilé de l’an 2000, il nous fait revivre les grands moments d’une extraordinaire aventure, celle d’une religion devenue universelle et indissociable de notre civilisation. Avec saint Paul sur le chemin de Damas, avec les martyrs, avec la rédaction du premier Évangile, nous entreprenons d’étape en étape une longue marche qui accompagne l’histoire de l’Occident. Par la volonté de l’empereur Constantin, le christianisme est, en 313, officiellement admis dans l’Empire romain. Charlemagne, consacrant pour plusieurs siècles la confusion du pouvoir temporel et spirituel, représente un moment crucial dans l’histoire de l’Europe. Tandis que les croisades tentent vainement de reconquérir sur l’Islam les pays du Moyen-Orient, se crée, au XIIIe siècle, l’Inquisition et ses fanatismes. Ces jours sombres trouvent leur prolongement dans les guerres de Religion durant lesquelles catholiques et protestants s’entretuent. Fissurée par le schisme avec les Églises d’Orient, la chrétienté se déchire. Viennent les grandes controverses. Celles de Valladolid qui fait entendre la voix de Las Casas en faveur des Indiens maltraités par la colonisation. Celles que génèrent le procès de Galilée, la parution de l’Encyclopédie, les théories de Darwin, la création d’un enseignement laïque… L’histoire du christianisme ne cesse de se confondre avec l’histoire de l’Occident: la révolution de 1789 et l’idée des Droits de l’homme, le combat de Martin Luther King contre le racisme, la chute du mur de Berlin libérant les Églises de l’Est du communisme… Ce parcours nous fait croiser de hautes figures : saint Augustin, Clovis, François d’Assise, Luther, sainte Bernadette, Jean-Paul 11… et nous mène aussi vers de hauts lieux de spiritualité : Byzance, Cluny, Compostelle, Chartres, Lourdes… Hélène Renard appréhende ces événements en journaliste. Elle les restitue à partir des documents les plus fiables mais tels qu’un chroniqueur aurait pu les raconter, vivants, incisifs.