Description
« Personnellement, j’ai un faible pour les intellectuels, les gens cultivés et sensibles comme André Hodeir et Lucien Malson. Si vous ne les aimez pas, c’est inutile d’insister, ça prouve simplement que le domaine de leur compréhension est plus développé que le vôtre, et que le prétentieux c’est vous, qui voulez le juger. A propos, la musique, c’est pas un art intellectuel sans doute ? Je vous signale que le phallocytum à la dose de 1 cg à chaque repas fait grossir le cerveau dans des conditions appréciables ».
Boris Vian (Chronique de jazz. Lettre ouverte à un pharmacien.)
Comment parler du Jazz ? Assurément en ne le prenant pas à la légère, en le considérant avec sérieux au moins quelques fois.
Sérieux de l’approche poétique chez Hodeir, par exemple dans les mondes du jazz, ou de l’approche historique chez Malson en ce livre-ci qui relate et commente une aventure pour le siècle exemplaire, un phénomène prémonitoire né d’un choc de cultures – l’européenne, l’africaine – sur le sol américain.
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