Description
« Je vote l’abolition pure, simple et définitive de la peine de mort. »
Que pensait Hugo le 15 septembre 1848, en lançant ses mots ? Qu’il serait entendu ? Qu’il avançait dans le sens de l’histoire ? Qu’il apportait sa pierre, ferme et solide, à un édifice qui ne tarderait pas à être debout ? Il est évident qu’il se payait d’illusions. Volontairement peut-être. Mais peut-être pas. On est frappé de lire dans une lettre qu’il écrivait, de Hauteville-House, en février 1863 au président d’un meeting organisé à Liège : « L’abolition de la peine de mort est désormais certaine dans les pays civilisés ; l’inviolabilité humaine est le point de départ de tous les principes, ce sera l’honneur du dix-neuvième siècle d’avoir fait cette vérité philosophique une réalité sociale et d’avoir effacé du front auguste de la civilisation la tache de sang. »
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