Description
L’esthétique des années 20, après une période d’hésitation entretenue par quelques nostalgiques du style géométrique, s’éteint au début des années 30. Cette évolution s’accélère au cours des dernières années précédant la guerre, assurant le triomphe du style figuratif et naturaliste. Les dessinateurs-créateurs laissent alors libre cours à leur imagination et s’autorisent toutes les fantaisies. De l’inépuisable répertoire des motifs figuratifs résulte une extraordinaire diversité de modèles, qui, durant une vingtaine d’années, parviendront à emporter la faveur du public.
Face à ce déferlement d’images, se manifestent les irréductibles du style géométrique pour qui modernité rime avec abstraction : les pays scandinaves et les Etats-Unis dont certains créateurs sont fortement influencés par les artistes européens exilés, prennent délibérément ce parti.
Quant aux artistes des Arts Majeurs, nombre d’entre eux et non des moindres s’intéressent à cet objet dont ils imposent une nouvelle vision, hors des conventions de la mode.
Les bijoux présentés ici s’inscrivent entre deux dates symboliques, 1937 et 1961. En 1937, s’ouvre à Paris l’Exposition Internationale des Arts Techniques dans la Vie Moderne, marquée par la réapparition des thèmes figuratifs, source même de l’inspiration des bijoux des années 1940-1950.
En 1961, la première grande Exposition Internationale de la Joaillerie Moderne (1890-1961) est organisée au Goldsmith’s Hall de Londres, offrant pour la première fois un panorama de plus d’un demi-siècle de l’art Joaillier.
Cette exposition, proposant en particulier une large part des créations des années 1940-1950, marquera la fin de ce style.
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