Description
Un chemin sur la berge d’un fleuve. Ils sont nombreux à l’emprunter chaque matin : une jeune femme y promène son chien, un couple de lycéens s’y cache pour sécher les cours, un clochard y traîne sa folie, un jeune boulanger aime y méditer.
Mais ce jour-là, au bord de l’eau, une femme aux escarpins rouges est allongée. Morte.
Tous passeront devant elle, tous la verront, aucun n’interviendra. Personne n’appellera la police, personne n’en parlera. Ils ont tous d’excellentes raisons de l’ignorer et de tenter de se convaincre qu’un autre s’en chargera.
Mais il n’est pas si facile de vivre avec cette lâcheté, cette indifférence, cet égoïsme. Chez chacun d’eux, la confrontation avec la belle morte causera un séisme intime. Et leur vie s’en trouvera radicalement changée.
Un roman efficace et malin, qui mêle avec naturel réflexion sociologique et comédie à l’italienne.
Biographie
Rosa Mogliasso est italienne, elle est programmatrice de théâtre à Turin. Elle est l’auteur depuis 2010, d’une série de romans policiers remarqués par la presse. Si belle, mais si morte, paru en Italie en 2015, est son premier livre publié en France.
Presse
Écrit d’une plume leste et détachée, ce court roman plonge avec drôlerie dans les affres de la lâcheté et de la culpabilité au fil de saynètes dans la tradition de la comédie à l’italienne.
Frédéric Potet, Le Monde.
Rosa Mogliasso tend au lecteur un miroir dans lequel il hésite à se regarder.
Véronique Cassarin-Grand, L’Obs.
Un court roman-piège, façon comédie à l’italienne.
Nathalie Peyrebonne, Le Canard enchaîné.
Porté par un style efficace et léger, le récit ne manque pas de nous surprendre.
Yannick Marcoux, Le Devoir.
Extrait :
« Elle était aussi belle qu’elle était morte. D’une élégance discrète, jouant sur les tons et les nuances de beige, du genre qui veut plaire mais sans ostantation. Seules ses chaussures étaient un tantinet extravagantes : rouges, le talon haut évasées sur le devant… »
Avis
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