Description
LE TRAVAIL PHOTOGRAPHIQUE de Jean-Claude Meslé tient de la révélation, de la sagesse, de la lumière, de la grâce. D’au-delà du cercle arctique, en Scandinavie, il nous donne près de 200 images pour dire la poésie nue de la vie animale en des terres ingrates. Le texte de Bernard Rio, à l’unisson de cette élégance, moucheté d’ironie, décile notre regard sur les mystères du Septentrion, nous initie à une forme de pensée sauvage. Avec eux, changer nos destinations fait prendre – aimablement – le risque de changer sinon de destin, du moins les coordonnées de notre intelligence du monde.
Aujourd’hui, la tentation du plus grand nombre n’est plus à l’exploration. Le voyage a changé de nature. Peut-on expliquer à l’adepte du trop méridional qu’il existe une position debout, une faculté de marcher, une vertu du froid, un désir de solitude ? Jean-Claude Meslé appartient à ce genre peu commun d’homme se levant avant le jour, allant à l’envers du temps et de ses tentations. Le suivre, c’est apprendre le monde hors des pistes tracées par les bonimenteurs, c’est commencer par explorer son jardin, c’est accepter de découvrir par soi-même son chemin pour aller au bout du monde, au pays de ses rêves ! Son lieu ? Le Grand Nord. Là, il n’est pas dans l’idée. Il est dans l’image. Il est une sensation. Et il en ramène des images d’une force et d’une évidence qui disent la patience et la palpabilité de sa quête, la justesse et la beauté des choses vues. Il entrebâille un territoire peu hospitalier, et donc peu habité, ayant conservé une faune et une flore sauvages, site de migration de nombreux oiseaux – et de quelques naturalistes peu frileux…
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