Description
Pour l’histoire, elle demeure la « grande dame du pur amour ». Les hommes de son temps la connurent comme une femme étrangement libre, d’une compassion dévorante, vouée au service des pauvres et des malades. Dans le secret de son coeur, il n’y avait pourtant de place que pour Dieu. Mystique et visionnaire, elle sut découvrir des espaces nouveaux à l’éternité, révéler la joie du purgatoire, dire le feu qui embrase l’âme. La destinée de Caterina Fieschi illumine le passage du Moyen Âge à la Renaissance. Issue d’une des plus illustres familles génoises, belle, riche, cultivée, mariée presque contre son gré, elle rompt à vingt-sept ans avec sa vie ancienne dont la rencontre avec Dieu la libère. De ce jour de mars 1473 date sa véritable naissance, sa double existence de charité pour les autres, de passion amoureuse pour le seul Autre et dont elle éprouvera les tours et les détours – l’incertitude, le manque, la dépendance, le rêve de l’impossible fusion. Après sa mort, ses proches écrivirent sa biographie, transcrivirent ce qu’elle leur avait livré de sa relation au divin. C’est ce fil, cette tradition avec laquelle renoue Francine de Martinoir dans un portrait boulversant de vérité où, de l’avance de toute sa modernité, sainte Catherine de Gênes apparaît comme un authentique docteur de l’Eglise.
Ecrivain, critique littéraire et traductrice, Francine de Martinoir est l’auteur de nombreux ouvrages dontUn été à Mazargues, Née Rostopchine et Près de Brian.
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.