Description
Dès l’arrivée d’Henry Miller à Paris en 1930, Brassaï est devenu son ami. A travers les années et la distance, cette amitié dure encore. Brassaï est ainsi un témoin privilégié de l’époque où, dans la misère parisienne, est né le génie de Miller, génie tardif, car il avait plus de quarante ans quand il commença à écrire Tropique du cancer.
Le Paris des années trente, de Clichy à la villa Seurat, du Wepler au Dôme, revit avec une galerie de personnages hors du commun : Alfred Perles, dont la seule apparition déclenche le fou rire de Miller et de ses amis, Anaïs Nin, le philosophe Fraenkel, l’astrologue Moricand, Lawrence Durrell, sans oublier June, la Mara de Sexus.
On apprend en lisant Brassaï comment Miller a pu lire les bonnes feuilles du Voyage au bout de la nuit avant la sortie du livre de Céline, et comment il en fut influencé au point de corriger Tropique du cancer. Et comment Céline lut le Tropique et ce qu’il en écrivit à Miller. Car ce livre n’est pas un simple recueil d’anecdotes. C’est une réflexion sur la personnalité et l’art d’Henry Miller et sur lia création littéraire en général. Une biographie critique où l’on retrouve toute l’acuité de pensée qui avait fait le prix des Conversations avec Picasso.
Né en 1899 à Brasov, dans la partie hongroise de la Roumanie, Brassaï est venu en France après la première guerre mondiale. Il fut d’abord peintre, et partagea la bohème d’Henry Miller, Henri Michaux, Reichel et bien d’autres. Puis il devint célèbre en faisant les premières photos de Paris la nuit. Depuis, il continue d’être un grand photographe connu dans le monde entier. Mais il peint aussi, il sculpte, et surtout il écrit.
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